Le mental

Le mental

Le mental

Et si nous nous intéressions au mental. il est un outil fabuleux pour fonctionner dans le monde, il doit être à notre service et pas nous au sien. Il peut être tyrannique et peut devenir un bourreau dans notre tête qui attaque et nous punit sans cesse, siphonnant ainsi notre énergie vitale. Cette voix appartient au conditionnement mental, qui est le fruit de nos histoires personnelles et celui de l’état d’esprit collectif et culturel dont nous avons hérité. Ainsi, nous voyons et jugeons dorénavant le présent à travers les yeux du passé et en avons une vision totalement déformée. Il est fréquent que, chez une personne, cette voix intérieure soit son pire ennemi.

Et si nous détricotions le mental....

LE MENTAL

Qu'y a t'il entre deux pensées ? Le silence de la présence.

Pourquoi nous est-il si difficile d'être ?

Le mental crée des pensées sans cesse car il n'aime pas l'inconnu que ce vide silencieux lui laisse entrevoir. C'est le même processus qui se passe lorsqu'on est avec quelqu'un et que personne ne dit mot. La plupart des gens commencent à ressentir un malaise dans cette non communication et le mental cherche par tous les moyens à fuir cela. Or, si on se laisse simplement aller à ressentir ce moment de silence, la communication passe par d'autres circuits.

On se sens juste bien d'être là, en ce moment, avec cette personne, sans toujours avoir besoin de mettre des mots qui nous coupent de ce que l'on ressent. Le mental a toujours besoin de combler le silence et entretient sans cesse une activité de fond. Cette activité mentale est fatigante mais on ne s'en rend même pas compte. C'est comme quand on est dans un lieu très bruyant, on s'habitue au fond sonore mais lorsque le silence se fait, tout d'un coup on ressent un calme et un bien être.

Le mental cherche toujours à garder le contrôle, car au fond c'est bien lui qui a crée au fil du temps ce que nous "pensons" être, notre ego, le sens du "moi".

Toutes nos opinions, nos croyances, nos valeurs, nos jugements, nos peurs, tout cela le mental l'a créé au travers de nos conditionnements sociaux, éducatifs, culturels et religieux.

Toutes les expériences vécues, bonnes ou mauvaises ont été analysées, passées au crible, filtrées et classées par le mental. Cela a créé et crée notre identité à laquelle on s'identifie sans cesse.
Que resterait-il s’il n'y avait plus rien de ce qui fait notre identité, si notre identité s'effaçait tout à coup ?

Il ne resterait que présence, l'être véritable que nous sommes.

Le mental n'aurai plus son mot à dire et il perdrait tout le pouvoir qu'il exerce sur nous et cela l'ego ne le veut pas, il résiste et il s'accroche. Cela ne veut pas dire que l'on perd notre identité, le sens du "je" ou du "moi". On utilise cette identité tout en restant observateur de celle-ci à partir de cet espace plus profond de nous-même, à partir de ce silence et de cette paix sereine.

Se placer en tant qu'observateur de nos pensées, nous fait prendre un peu de recul face aux événements, aux émotions, aux situations de la vie quotidienne. Observez comment le mental réagit face aux différentes situations. Placez-vous en observateur curieux.

Remarquez comme le mental est prompt à réagir, juger, étiqueter, analyser, créer des peurs inutiles et résister à ce que la vie vous offre dans l'instant présent.

Observez sans entrer dans le jeu du mental, n'analysez pas ce que vous observez, n'essayez pas de chasser vos pensées. C'est un accueil total de ce qui est, c'est un lâcher-prise sur ce qui est présent à l'instant en vous.

Prenez conscience de la différence entre l'agitation de la pensée et le calme de la présence.

Le mental a une forte tendance à résister à ce qui est, il lui est très difficile de lâcher prise. voir la vidéo sur le contrôle en cliquant sur le lien

Prenons un exemple concret :

Un individu est à la poste et il y a beaucoup de monde. Il s'impatiente, il aimerait que ça aille plus vite.

Son mental crée de la résistance face à cette situation. Il aimerait que cela se passe différemment, son mental résiste à ce qui est.

Cette résistance crée en lui de la négativité, une sensation de mal être et de stress l'envahit et cela rend la situation bien plus pénible encore. Pourquoi fait-il ça ?

L'individu n'en est même pas conscient. Choisirait-il consciemment de se créer du stress et de la négativité ? Non, c'est le mental inconscient qui crée cette résistance.

Inconsciemment, le mental croit qu'en résistant de la sorte, cela fera changer les choses.

Or, nous savons très bien que cela ne change rien de s'énerver. Nous nous faisons du mal à nous même en refusant d'accepter la réalité.

Le facteur temps du mental est une source de souffrance. Nous ramenons le passé dans l'instant présent en repensant et ressassant sans cesse des événements qui ne se sont pas déroulés tels que nous aurions souhaité et nous nous projetons dans le futur en nous demandant comment nous allons faire pour vivre avec ça ou sans ça.

Pour les événements heureux c'est la même chose, nous nous disons que plus jamais nous ne pourrons revivre ça et nous nous créons alors de la déprime, de la nostalgie ou un manque.

Cela crée en nous une anxiété, une angoisse face au futur et nous ratons complètement l'instant présent.

Voici un exemple :

Votre ami(e) vous a quitté et vous souffrez. Qu'est-ce qui provoque cette souffrance ?

Vous allez me dire que cette personne vous manque. Mais d'où provient ce manque ?

Ce manque prend naissance lorsque vous repensez à tous ces moments fabuleux partagés dans le passé, que vous ne revivrez plus et la souffrance est liée à l'identification au "moi".

Tout cela est lié au temps et la pensée en est le véhicule.

Voici un autre témoignage, celui du jardinier

Voici un arbre merveilleux mais qui a des branches qui ne présentent pas tous les signes de bonne santé et l'on peut voir ses feuilles refléter la grisaille de la souffrance qu'il porte. Le jardinier arrive et il tente de soigner une branche après l'autre mais tandis qu'il soigne une branche, celle qu'il venait de soigner auparavant retombe malade. Les jours passent et l'arbre reprend un semblant de bonne santé mais il reste toujours des branches qui ne guérissent pas.

Un autre jardinier arrive et lui demande pourquoi il ne va pas voir directement à la racine.

« Mais ce sont les branches qui sont malades » lui répond-il.

« Change lui la terre et arrose-le d'une eau claire », lui répond l'autre.

Le jardinier tente l'opération et en quelques jours toutes les branches de l'arbre retrouvent leur beauté naturelle.

Si je vous raconte cette histoire c'est parce que j'ai été ce premier jardinier qui s'est occupé pendant plusieurs années de soigner toutes les branches de mon être, en participant à des stages, des semaines entières. Nous allions à la rencontre de notre corps, de nos émotions, de notre énergie, de nos peurs, de nos blessures. Tout ce chemin se faisait par le toucher, le souffle, le dialogue, les feed-back, le tantra, la méditation, etc…

J'ouvrais une porte et il y en avait dix autres derrières. C'était sans fin et j'aurait pu y passer ma vie entière à tenter de tout décortiquer, de comprendre et de pardonner à chacune de mes blessures et en fin de compte ce n'était pas cela que je cherchais. Je ne cherchais pas à me sentir mieux ou à être plus heureux, je cherchais le silence et la paix.

Il m'est apparu que je tournais en rond et que jamais je ne trouverais la libération par ces moyens.

Alors voilà que le deuxième jardinier est apparu en moi et j'ai tout laissé tomber, c'est bien plus tard que j'ai compris son véritable message.

Etat de non mental

Il existe un sentier silencieux qui se faufile entre deux pensées et qui ouvre sur l'espace infini de la conscience et voilà que notre présence se révèle, elle est comme un océan limpide et clair d'où coule une source inépuisable d'amour. Alors les pensées s'inclinent et s'écartent pour laisser couler la lumière de la conscience dans toutes les parties de notre être, jusque dans les moindres cellules de notre corps. Cet Amour qui coule en nous soigne toutes les blessures et nous libère des chaînes du passé et du futur.

Le sentier silencieux existe bien, il est tellement simple et silencieux que la plupart des gens ne le voient pas ou ne sont tout simplement pas attirés par lui.

Ainsi, quand vous observez une pensée, vous êtes non seulement conscient de celle-ci, mais aussi de vous-même en tant que témoin de la pensée. À ce moment-là, une nouvelle dimension entre en jeu. Pendant que vous observez cette pensée, vous sentez pour ainsi dire une présence, votre moi profond, derrière elle ou sous elle. Elle perd alors son pouvoir sur vous et bat rapidement en retraite du fait que, en ne vous identifiant plus à elle, vous n’alimentez plus le mental. Ceci est le début de la fin de la pensée involontaire et compulsive.

Lorsqu’une pensée s’efface, il se produit une discontinuité dans le flux mental, un intervalle de « non-mental ». Au début, ces hiatus seront courts, peut-être de quelques secondes, mais ils deviendront peu à peu de plus en plus longs. Lorsque ces décalages dans la pensée se produisent, vous ressentez un certain calme et une certaine paix.

Vous pouvez vivre ces espaces de non-mental dans la pratique de Yoga, en récitant un mantra, en relaxation, en méditation, dans une marche consciente "Breathwalk, par exemple mais aussi dans n'importe quelle activité routinière.

Par exemple, chaque fois que vous montez ou descendez une volée de marches chez vous, portez attention à chacune des marches, à chaque mouvement et même à votre respiration. Soyez totalement présent. Ou bien lorsque vous vous lavez les mains, prenez plaisir à toutes les perceptions sensuelles qui accompagnent ce geste : le bruit et la sensation de l’eau sur la peau, le mouvement de vos mains, l’odeur du savon... Ou bien encore, une fois monté dans votre voiture et la portière fermée, faites une pause de quelques secondes pour observer le mouvement de votre respiration. Remarquez la silencieuse mais puissante sensation de présence qui se manifeste en vous. Un critère certain vous permet d’évaluer si vous réussissez ou non dans cette entreprise : le degré de paix que vous ressentez alors intérieurement.

 

Yoga la voie du cœur reprise des cours

Les bonnes raisons de se mettre au yoga

Les bonnes raisons de se mettre au Yoga

Quand on a goûté à cette pratique du Yoga, on a forcément envie d'en parler, de la partager? Nous expliquons d'ailleurs souvent à nos proches les bonnes raisons de se mettre au Yoga pour les inviter à faire l'expérience.

Cette discipline est devenue à la mode et déclinée sous différents formats. Ce n'est pas une simple gymnastique et chacun trouvera son chemin pour revenir à l'intérieur de soi et découvrir "Qui il est".

Voici un article ci-dessous pour expliquer les bonnes raisons de se mettre au yoga. Je vous en souhaite une belle découverte si vous n'en n'avez jamais fait le pas...

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-11-28/le-yoga-booste-l-activite-du-cerveau-et-peut-ameliorer-la-sante-mentale-selon-la-science-21e7fc47-816e-4094-89bd-7e3860aedb0e

Vous pouvez venir essayer sur un cours d'essai gratuit et sans engagement et découvrir les lieux de pratique en cliquant sur le lien

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Les pranayamas

Respiration : technique de concentration

Respiration : technique de concentrationrespiration : technique de concentration

Les pranayamas ont de multiples bienfaits et représentent entre autres des techniques de concentration.

Aussi, je souhaite vous partager cette pratique  de respiration, permettant de purifier et équilibrer nos différents nadis.

Notre système nerveux, sympathique ou parasympathique peut être réharmonisé, juste par le souffle dans une respiration alternée en lien avec nos 2 hémisphères cérébraux.

En voici le détail :

  • Assis jambes croisées sur son coussin ou sur une chaise, colonne vertébrale redressée, le menton légèrement rentré
  • Bras droit plié et coude contre le flanc, majeur et index de la main droite sur l'espace entre les 2 sourcils, nommé 3ème œil,
  • Yeux fermés et concentrer entre les 2 sourcils en levant les yeux vers cette espace
  • Respiration : obturer narine gauche avec une pression délicate avec le pouce de la main droite pour inspirer par la narine gauche d'abord en un temps, retenir son souffle sur 4 temps puis libérer narine droite et venir presser la narine gauche avec l'annulaire de la main droite et expirer en 2 secondes. Puis, inspirer par la narine droite en 1 temps en gardant l'annulaire pressé sur narine gauche, retenir son souffle sur 4 temps puis libérer narine gauche et venir presser la narine droite avec le pouce de la main droite et expirer en 2 temps.
Effets et bienfaits : cet exercice de pranayama crée un nettoyage et équilibre les nadis Ida et Pingala. La narine gauche est traversée par Ida en lien avec le l'hémisphère droit du cerveau, correspondant à l'énergie lunaire et son principe féminin et donc le système nerveux parasympathique (pédale de frein). La narine droite est traversée par Pingala en lien avec le l'hémisphère gauche du cerveau, correspondant à l'énergie solaire et son principe masculin et donc le système nerveux sympathique (pédale d'accélérateur)

Je vous invite à observer combien cette technique ancestrale vise à contrôler le souffle afin de contrôler notre mental.

je vous souhaite une bonne pratique et n'hésitez pas à partager votre expérience.

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relaxation pour se recentrer

Relaxation pour vous recentrer

Relaxation pour vous recentrer

Prenez ce temps de relaxation nécessaire pour vous recentrer et vous régénérer, afin d'amener calme et détente à l'intérieur de vous

Allongé sur le dos, confortablement et chaudement installé, les yeux fermés, laissant la vie et la détente oeuvrer en vous, sans rien à faire ni penser, juste ressentir...

kundalini yoga et bain traditionnel de gong le 11 février 2024

Sonothérapie et massage sonore

Sonothérapie et massage sonore avec un bain de gong traditionnel

Et voilà, la science s'intéresse à la Sonothérapie et massage sonore avec les vibrations des sons. En effet, le son a un effet anxiolytique et antidouleur reconnu. Les vibrations sonores vont être captées par des milliers de petits récepteurs sensoriels localisés sous la peau, appelés corpuscules de Pacini. Ces récepteurs transmettent les vibrations sonores à la moelle épinière et au cerveau. Ceux-ci vont décharger des hormones comme la sérotonine, la dopamine et l'ocytocine. Ce qui a un impact favorable sur notre bien-être. "

La synchronicité est parfaite car cyrille et moi même nous sommes formés au bain de gong traditionnel chez Anahata Gong School

Aussi n'hésitez pas à venir faire l'expérience en consultant les évènements proposés.

Mudras

Le pouvoir secret des postures sacrées des mains – Mudras

Le pouvoir secret des postures sacrées des mains - Mudras

Le mudra  peut être considéré comme le yoga des doigts. en sanscrit cela se traduit par un sceau. Il permet de sceller l'énergie qui circule pour la véhiculer dans certaines parties du corps. Ce sont des gestes à la fois simple et bienfaisant et vous trouverez dans cette vidéo une trousse de ses gestes qui vont agir sur le plan émotionnel et physique.

Vous obtiendrez la vidéo en cliquant sur le lien

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Méditation pour la période grise

Méditations pour la période grise

Méditations pour la « période grise »

Ces méditations ont été données par Yogi Bhajan et rappelées et expliquées par Ram Singh

Nous sommes actuellement dans la période de transition qui sépare « l'Ère des Poissons », que nous quittons, de celle dite « du Verseau » dans laquelle nous entrons. Les grands changements civilisationnels de ce type s'accompagnent généralement d'une « période grise », selon Yogi Bhajan. Une génération de flou qui sera marquée par l'incertitude, le doute, le manque de repères.

L'angoisse existentielle génère une forme de dépression dite « froide ». On continue de fonctionner sur la base de paramètres que l'on sait, que l'on sent, dépassés. On perçoit l'obsolescence de nos modes de raisonnement et la vanité de nos modes d'action, mais on ne sait pas encore faire autrement. On mesure ce que l'on perd, on perçoit ce qui n'est plus, on se lamente sur la disparition des valeurs qui prévalaient. Mais on manque de l'intuition et de la sensitivité nécessaires pour accueillir le monde nouveau qui prend forme. On s'attache à ce qui meurt, faute de s'identifier à ce qui naît.

Au-delà de l’espoir, ou des discours rassurants ou angoissants sur l’avenir, la véritable clé de notre avenir est la capacité individuelle et collective à mettre à jour notre conscience pour l’adapter aux paramètres de ce nouvel âge. Et pour cela, nous disposons de l’outil idéal : la méditation.

En septembre 1975, Yogi Bhajan a enseigné une série de méditations pour traverser cette période grise avec grâce et dignité, sans baisser les bras, sans se laisser emporter par les vagues d’angoisse de cette transition, sans perdre le contact avec le soi authentique.

4 méditations  pour la période grise à expérimenter :

1. Méditation pour un mental serein et des nerfs solidesMéditation pour un mental serein et nerfs solides

Cette méditation calme et équilibre le mental, développe la patience, et renforce le système nerveux. Elle est particulièrement recommandée pour se prémunir de l'irrationalité, et pour apprendre à rester calme dans les situations qui nous confrontent.

Asseyez-vous en posture confortable, les jambes croisées. Étirez la colonne vertébrale, maintenez le dos droit, et rentrez légèrement le menton. Les yeux sont presque fermés.

Pour les hommes: posez la main gauche sur le giron, en buddhi mudra: les bouts du pouce et du petit doigt se touchent, les autres doigts sont tendus. Levez la main droite au niveau de l'oreille, paume vers l'avant, en surya mudra: les bouts du pouce et de l'annulaire se touchent, les autres doigts sont tendus vers le haut.

Pour les femmes, c'est l'inverse: posez la main droite sur le giron, en buddhi mudra: les bouts du pouce et du petit doigt se touchent, les autres doigts sont tendus. Levez la main gauche au niveau de l'oreille, paume vers l'avant, en surya mudra: les bouts du pouce et de l'annulaire se touchent, les autres doigts sont tendus vers le haut.

Dans tous les cas, faites en sorte que les ongles des doigts ne se touchent pas.  Dans cette posture, respirez longuement et profondément, pendant 11 minutes. Jour après jour, vous pouvez  augmenter le temps de pratique jusqu'à 31 minutes.  Pour terminer, inspirez profondément, puis expirez. Levez les mains au dessus de la tête, doigts écartés, et secouez vigoureusement les bras et les mains pendant au moins une minute. Puis détendez-vous.

2. Méditation pour le confort intérieur et la satisfactionMéditation pour confort intérieur et satisfaction

Cette méditation vous fera vous sentir à l’aise et satisfait. Elle contribue à équilibrer le cerveau en renforçant votre capacité intérieure d'être en permanence en contact avec votre soi supérieur.

Asseyez-vous en posture confortable, les jambes croisées. Étirez la colonne vertébrale, maintenez le dos droit, et rentrez légèrement le menton.

Pour les femmes: connectez le bout du pouce et du majeur de la main gauche, et la bout du pouce et de l’auriculaire de la main droite, sans que les ongles ne se touchent.

Pour les hommes, c’est l’inverse: connectez le bout du pouce et du majeur de la main droite, et la bout du pouce et de l’auriculaire de la main gauche, sans que les ongles ne se touchent.

Détendez les épaules, et maintenez les mains devant la poitrine sans la toucher, distantes d’une vingtaine de centimètres, les doigts pointant vers l'avant.

Dans cette posture, détendez les paupières, et fermez les yeux presque complètement. Respirez longuement et profondément, et méditez ainsi pendant 11 minutes. Pour terminer, inspirez profondément, serrez les poings des deux mains pendant quelques secondes, puis expirez et détendez la posture.

 3. Méditation pour la vivacité d’espritMéditation pour la vivacité d’esprit

Confrontés à des circonstances inhabituelles, anormales ou que nous ne comprenons pas, notre réaction est souvent la même : stress, peur, panique, confusion, repli sur soi, agressivité… Mais nous pouvons répondre plutôt que réagir : cette méditation aide à développer l’attitude, la présence et les réponses adaptées à de telles circonstances, en neutralisant la partie centrale du cerveau et stimulant notre vivacité d’esprit.

Asseyez-vous en posture confortable, les jambes croisées. Étirez la colonne vertébrale, maintenez le dos droit, et rentrez légèrement le menton. Amenez la main gauche devant le haut de la poitrine, sans la toucher, la paume bien plate, tournée vers le côté. Faites « marcher » l'index et le majeur de la main droite : remonter le long de l’axe central de la paume gauche, entre le centre de la main jusqu'au bout du majeur et de l'annulaire, et puis descendez à reculons.

Détendez les paupières, et fermez les yeux presque complètement, et continuez ainsi, lentement et avec une forte pression sur la paume. Traversez la gêne, voire la douleur, ainsi occasionnée. Continuez pendant 11 minutes. Pour terminer, inspirez profondément, suspendez le souffle pendant quelques secondes, puis expirez et détendez la posture.

 4. Méditation à faire quand rien d'autre ne fonctionne Méditation à faire quand rien d'autre ne fonctionne

Quand vous êtes à bout de nerfs, au bout du rouleau, quand vous ne savez pas quoi faire, quand rien d'autre ne fonctionne… cette méditation est efficace !

Asseyez-vous en posture confortable, les jambes croisées. Étirez la colonne vertébrale, maintenez le dos droit, et rentrez légèrement le menton.

Entrelacez les doigts en arrière. Détendez les épaules, placez ce mudra à la hauteur de centre de la poitrine sans la toucher, les paumes vers le haut, les doigts tendus, les pouces tendus vers l’avant.

Dans cette posture, détendez les paupières, et fermez les yeux presque complètement. Chantez le Gurū Gaitri Mantra :

gobinde mukande udāre apāre (« qui soutient, qui libère, qui nourrit, infini, )

harīang karīang nirnāme akāme (destructeur, créateur, sans nom, sans désir »)

Chantez le plus vite possible, jusqu'à ce que les mots soient à peine discernables. Laissez votre chant se transformer en un flux sonore continu. Commencez par 11 minutes. Puis, jour après jour, augmentez le temps de pratique jusqu'à un maximum de 31 minutes. Pour terminer, inspirez profondément, suspendez le souffle pendant quelques secondes, puis expirez et détendez la posture.

Posture de la grenouille

Posture de la grenouille

La posture de la grenouille
posture de la grenouille Patricia PRIAT

Les bienfaits de la posture

La Posture de de la grenouille est l’une des postures classique en Kundalini Yoga que l’on retrouve dans un grand nombre de Kriyas. Excellente posture pour dynamiser l'énergie à l'intérieur de vous.
La posture de la grenouille renforce l'ancrage indispensable pour avoir confiance dans la vie. Cette position permet également d’améliorer la souplesse des hanches et des adducteurs.
La stimulation de cette partie de votre corps a un impact sur vos reins, c’est une partie du corps où nous stockons la peur et les expériences du passé.
Les hormones sont stimulées et produites par les glandes surrénales situées juste au-dessus de des reins.
La posture de la grenouille travaille à également à ouvrir le flux d'énergie dans le second Chakra (Svadisthana), le bassin et les organes sexuels. Elle équilibre les énergies sexuelles.
Faire la posture de la grenouille aide à l’estime de soi, la sexualité, la créativité et la peur. C’est un exercice qui peut aider à puiser dans le flux de la vie. Et, dernier point, cet exercice unique augmente la circulation dans le corps, renforce l’endurance, le système cardiovasculaire et respiratoire !

Comment faire la pose de la grenouille Kundalini Yoga ?

  • Accroupi sur  la pointe des pieds,
  • Les pieds écartés et les talons se touchent.
  • Les genoux sont écartés
  • Placez vos bras à l'intérieur de vos jambes, avec le bout des doigts en contact le sol, devant les pieds,
  • Les bras tendus.
  • La colonne vertébrale droite
  • La tête est redressée
  • Trouvez votre équilibre les yeux ouverts ou fermés. Ceci est votre position de départ
  • Inspirez en montant les fesses, jambes tendues en gardant vos doigts sur le sol et rapprocher le plus possible votre nez des genoux. Assurez-vous de garder seulement les orteils sur le sol,
  • Expirez, dans la position accroupie et redressez votre tête.
    Le mouvement est rapide ; Monter et descendre en synchronisant le mouvement avec la respiration. un aller et retour est égal à une grenouille !Lorsque vous avez terminé, restez assis, en équilibre sur vos orteils, inspire et expire à fond 3 fois. Ensuite, placez doucement vos fesses sur le sol, et allongez vous sur le dos, les yeux fermés pendant quelques minutes, en observant le souffle et le flux d'énergie dans votre corps et le long de votre colonne vertébrale.

Avoir mal aux muscles le lendemain fait partie du jeu, c’est une indication que vous leur avez faitun excellent travail !

Combien de fois devriez-vous faire la pose de grenouille?

Si vous pouvez en faire jusqu'à 10, c'est super ! Mais voyez si vous pouvez aller jusqu’à 26. Si vous connaissez cet exercice et si vous pratiquez régulièrement le Kundalini Yoga, vous pouvez aller jusqu’à 52. Si vous y tenez et que vous aimez opter pour un défi, essayez-en 108!

Entre nous: peu importe le nombre de grenouilles que vous faites, le faire lentement ne vous facilite pas la tâche! En fait, cela rend les choses plus difficiles, alors voyez si vous pouvez accélérer le pas.

Précautions à prendre avec la pose de la grenouille Kundalini Yoga

Si vos genoux ne sont pas en bonne forme, ne vous en faites pas, faites quelques grenouilles! Lorsque vous apprenez à connaître cette posture et à développer votre force, n’en faites pas trop, prenez votre temps et faites des pauses si les muscles de vos jambes commencent à brûler. Si vous commencez à vous sentir étourdi ou à bout de souffle, faites une pause!
Joyeuse pratique !

Le mental

Relaxation – Lâcher prise

Lâcher prise

Relaxation - Lâcher prise

Lâcher prise ne veut pas dire tout abandonner, ne pas avoir d'envie ou renoncer à ses responsabilités.

Être capable de lâcher prise dans l'instant présent tout en cultivant des projets à moyen et long-terme sont et doivent être des actions compatibles.

Lâcher prise, ce n'est pas se résigner mais être conscient de ses limites.

Je vous propose un petit exercice afin de lâcher prise, ici et maintenant. Installez vous confortablement, fermez les yeux et commencez par quelques respirations longues et profondes en expirant par la bouche

Il s'agit d'un simple exercice de respiration.

Inspirez profondément par le nez et  en même temps, visualisez la confiance entrer en vous.

Sentez la confiance rentrée par vos narines, puis passer dans vos poumons et se diffuser dans l'ensemble de votre corps. Chaque inspiration vous apporte de plus en plus de confiance. Quand le moment de l'expiration arrive, relâchez toutes les tensions que vous avez à l'intérieur de votre corps. A chaque expiration, vous relâcherez toutes ces pensées qui vous freinent, vous ralentit, vous paralysent.

Sur les prochaines respirations, ressentez de la joie vous envahir à chaque inspiration. Ressentez cette joie qui se diffuse à travers tout votre corps. En continuant à respirer consciemment, observez les sensations agréables, peut-être de la chaleur.

Maintenant, vous allez visualiser sur les prochaines expirations, tous les jugements que vous avez à l'intérieur s'échapper de vous. Visualisez les s'échapper de votre corps. vous pouvez les représenter par une couleur, si cela vous aide. Cela peut-être des jugements sur vous. Des jugements sur d'autres personnes. Laissez-les partir sur chaque expiration. Ils ne vous appartiennent pas.

Sur les prochaines inspirations, je vous invite à ressentir de la gratitude, pour toutes les belles choses que vous avez vécues, que vous vivez et que vous allez vivre dans votre vie.

Gratitude et remerciements pour ce moment de pause que vous êtes en train de vous offrir. Gratitude d'être là en vie, ici et maintenant, restez un moment avec ce sentiment à l'intérieur de vous.

Lors des prochaines expirations, visualisez les pensées qui vous attirent, qui ne vous appartiennent pas s'échapper de votre corps.

Ses croyances qui ne sont pas les vôtres. Elles quittent votre corps sur chaque expiration. Observez comment vous vous sentez. observer les sensations dans votre corps. ramener l'attention sur votre corps, sur la respiration, sur les bruits et les odeurs, dans l'instant présent.

Vous pouvez vous remercier d'avoir pris ce moment pour vous.

Huile anti-âge de Pissenlit

L’huile anti-âge de pissenlit

L’HUILE ANTI-ÂGE DE PISSENLIT

Je vous parle souvent de prendre soin de votre corps, ce corps, que votre âme a choisi pour en faire un temple sacré et qui contient votre essence divine.

Aussi, en observant mon jardin parsemé de toux ces jolis soleils, je ne peux m'empêcher de vous proposer cette recette d'huile anti-âge de pissenlit, pour mieux vous reconnaître dans votre corps, être à son écoute et en acceptation totale.

Ses bienfaits sont nombreux...comme la Régénération cellulaire, couperose qui disparaît, prévention des rides...

Cette plante tellement commune, le pissenlit dent-de-lion restructure la peau en agissant au niveau du collagène. Cette jolie plante sauvage, souvent traitée à coup d'herbicides nocifs est en fait une véritable mine d'or pour votre corps, de ses racines jusqu'à sa fleur. Vertus dépuratives, digestives, analgésiques.... L'huile de pissenlit est utilisée pour combattre les peaux sèches et gercées, mais aussi pour soigner les maux musculaires. Source de fer et de potassium, le pissenlit agit sur l’équilibre du système nerveux et nos fonctions musculaires. Très riche en polyphénols, le pissenlit est un excellent antioxydant, un allié contre le vieillissement de l’organisme. On recommande le pissenlit dans les traitements contre l’eczéma, le psoriasis et d’autres manifestations cutanées. Il désenflamme les tissus et redonne de l’élasticité à la peau. D'ailleurs, la décoction de racines de pissenlit nettoie les impuretés de la peau et permet au visage de retrouver son éclat.

La recette de l'huile anti-âge de pissenlit :

Pour cueillir cette fleur, il est nécessaire de choisir comme toujours un lieu nature à l’abri des pollutions, par beau temps et le matin de préférence. Prenez un temps pour admirer toutes ces fleurs jaunes et les remercier. Laissez-les sécher brièvement (1-2h) et rapidement. Le but est d’enlever de l’humidité pour éviter que la préparation ne pourrisse.

Remplissez un bocal de verre transparent de ces fleurs (sans tasser) et recouvrez d’un mélange d’huiles 60% d'huile - d'olive ou sésame pour moi - et 40% de macadamia. L’huile de macadamia à son importance dans l’efficacité de la recette...c’est une huile non grasse, elle-même anti-âge et drainante. L'huile d’olive est antioxydante et nourrissante.

Un p’tit secret facultatif :

Si vous voulez favoriser la micro circulation, glissez dans votre préparation 4-5 feuilles de lierre grimpant.

L’huile gagnera des vertus pour le drainage de la lymphe et la cellulite !

Puis on visse le couvercle et on expose le tout au soleil doux du printemps en mettant une belle intention dans votre future huile. On ouvre quotidiennement par beau temps pour laisser s’échapper l’eau résiduelle (45mn) en veillant à ne pas la renverser... on peut mettre une gaze ponctuellement.

La durée d’exposition, la solarisation dure 4 à 5 semaines en moyenne et personnellement je la laisse exposée aux éléments, lune, soleil...) toute la période.

En cas de grands froids, je poursuis l’opération près d’un lieu tempéré (radiateur, poêle) ...dans une atmosphère douce et tranquille..."L'ambiance" joue sur la qualité des macérations... ! Puis presser, filtrer, reconditionner et étiqueter ... c’est prêt !

Transférez dans votre bocal définitif, le mieux serait un bocal ambré pour protéger de la lumière. S’il n’y a pas de contre-indication on peut ajouter de la vitamine E qui peut faire office de conservateur (20 gouttes pour 250ml d'huile). L'anecdote à connaître

À utiliser en massages réguliers dans le temps, sur le visage et sur les autres parties du corps que vous aurez choisies ... Je reste toujours admirative devant cette "simple" plante qui possède autant de force et de vertus...De " la Nature by Michel Rostalski " et d'autres sources.

Recommandations

Ha oui j'oubliais, la première des choses à faire, remercier et remercier encore la nature et les pissenlits que vous prélevez  Vous pouvez faire une offrande, une prière, honorer l'esprit de cette plante. A votre bonne cueillette

Vidéo à la demande sur le foie et la colère

Kriya sur le foie et la colère

Kriya sur le foie et la colère

"Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un : c'est vous qui vous brulez"

Je vous propose un kriya sur le foie et la colère, dédié à l’élimination et à la purification pour retrouver calme et sérénité.

Chaque posture est à pratiquer pendant 1mn30 et va vous permettre d'éliminer la colère et de vous sentir libéré de toutes les énergies négatives.

1 - Assis, jambes croisées, mains sur les genoux.
Inspirez profondément, gardez l’air puis tournez l’estomac de la gauche vers la droite et inversement. Puis relâchez. Faites-le encore deux fois (cette posture se fait bien entendu, l’estomac vide) Purification par l’air

2 -Couchez sur le dos, ramenez les jambes au niveau de la poitrine et entourez-les avec les bras. Relevez la tête et pratiquez la respiration du feu (à chaque expiration par le nez, vous rentrez le ventre et l’inspiration se fait naturellement). Puis à la fin, inspirez, expirez et contractez le muscle du rectum. (agit sur les intestins & abdominaux et permet d’évacuer les gaz)

3 - Assis sur les genoux, appuyez les deux mains sur le nombril (les doigts sont joints comme pour former une pince) puis fléchissez le buste en avant en posture du fœtus. Inspirez par le nez et expirez par la bouche en sifflant et en contactant l’anus, organes sexuels et en rentrant le nombril. (stimulation intestin grêle et provoque un massage intérieur)

4 - Assis, jambes écartées, saisissez les doigts de pieds ou les chevilles. Inspirez au centre et inclinez-vous en expirant sur le genou gauche. Puis inspirez et redressez-vous au centre et inclinez-vous en expirant sur le genoux droit (agit contre la constipation)

5 - Couchez sur le dos, soulevez les jambes à 30 cm du sol (pour une fragilité lombaire, placez les mains sous les fesses). Inspirez et tirez un genou vers le buste et maintenez l’autre tendu. Expirez et tirez l’autre jambe vers le buste et tendez la jambe pliée. (travaille sur l’intestin grêle et les muscles abdominaux)

6 - Debout, les jambes écarts des épaules, tendez les bras sur le côté à la hauteur des épaules et parallèles au sol. Inspirez et tournez le buste à gauche, en touchant de la main droite le côté gauche du buste. Expirez et tournez le buste à droite en touchant de la main gauche le côté droit du buste. (massage de l’estomac)

7 - Debout, jambes écartées, largeur épaules, tendez les bras de chaque côté du corps, parallèles au sol. Inspirez au centre et expirez en vous inclinant sur la gauche puis inspirez en vous redressant et expirez en vous inclinant sur la droite.  (massage du gros intestin)

8 - Accroupi, bras tendus devant parallèles au sol, paumes de mains tournées au sol. Faites la respiration du feu. (permet de vider les intestins)

9 - Couchez sur le ventre, attrapez vos chevilles avec les mains et soulevez les cuisses et le buste en même temps. Respiration du feu. (Massage des organes abdominaux)

Relaxation profonde

Couchez-vous sur le dos, bras le long du corps et couvrez-vous. Rentrez dans une relaxation longue et profonde pour intégrer tous les bénéfices du kriya.  : 11mn

Méditation purificatrice de la lumière bleue

Assis en tailleur confortablement, mains en gyan mudra (index et pouces se touchent) sur les genoux. Inspirez par le nez en 4 temps et expirez lentement en une fois par le nez.
Quand vous inspirez, vous visualisez une lumière blanche qui vous inonde par le chakra de la couronne (au-dessus de la tête) et quand vous expirez, vous visualisez une lumière bleue qui vous inonde par les pores et qui nourrit votre Aura. 11 mn

Une bonne pratique

Vivre ou Survivre

Vivre ou Survivre

Vivre ou Survivre ?

Ce magnifique texte, m'a été transmis par Jean Jacques RIGOU (Anand Sharabi), à l'origine de la création de cette belle école, l'Ecole du Tantra.

Je souhaite vous le partager, ci-dessous, car il nous amène à réfléchir, à prendre de la distance sur ce que nous vivons aujourd'hui dans ce monde en pleine mutation.

OUI, nous changeons de paradigme et dans ce processus de transformation, nous assistons à des résistances,  à des contraires qui s'opposent. Pour rester et aligné et centré et trouver du sens à notre vie, créons cette relation sacrée avec nous même, dans nos différentes dimensions : Corps, Cœur, Mental et Âme.

"Depuis que le virus tue, on nous répète comme une leçon universelle que la vie est le bien le plus précieux et qu’il faut la protéger, quoi qu’il en coûte. Quoi qu’il en coûte ? Ce discours semble ne souffrir aucune contradiction ni tolérer la moindre nuance. Et pourtant... Comment ne pas voir que vivre ne consiste pas seulement à rester en vie ? D’où vient ce manque de profondeur, cette perte de perspective, cette cécité qui frappe notre monde ? Comment avons-nous laissé se dégrader nos vies au point de les confondre avec notre seule survie ?

Survivre quoi qu'il en coûte ? Mais quelle est donc cette vie pour laquelle nous serions prêts à consentir à tous les sacrifices ? Quelle est cette mort qui nous terrifie au point de lui livrer en pâture notre vie sociale, nos visages désormais masqués, nos anciens abandonnés dans leur solitude, nos embrassades interdites et jusqu’à nos mains qui ne peuvent plus se serrer ? Sommes-nous donc prêts à tout, y compris à cesser de vivre, pour ne pas mourir ? Cesser de vivre pour ne pas mourir…

L’étrangeté de ces mots et l’absurdité vers laquelle ils nous précipitent !

Survivre quoi qu'il en coûte ? Mais à l'évidence, il ne suffit pas de rester en vie pour être vivant. Et nous savons bien ce qu’est le naufrage d’une existence qui ne sait rien faire d’autre que s’agripper à elle-même.

Survivre quoi qu'il en coûte ? L'erreur grossière consiste à penser que la vie serait un capital que nous aurions reçu au commencement et qu’il s’agirait de défendre contre toutes les attaques extérieures. Un capital voué inexorablement à fondre, au fil des ans, comme banquise au soleil. Car la mort surviendra tôt ou tard. Sommes-nous donc condamnés à vivre comme une armée battant en retraite ? Jusqu’à l’inévitable défaite… Est-ce cela vivre ?

Survivre quoi qu'il en coûte ? Bien sûr, il nous faut lutter contre ce virus et protéger notre santé comme on protège la banquise de son effondrement. Mais protéger la vie, c’est autre chose ! La vie n’est pas un capital à défendre mais un horizon à atteindre. Elle n’est pas une bouée à laquelle on s’agrippe mais un trésor qu'il nous faut trouver. Vivant, il ne s’agit pas de le rester mais plutôt de le devenir ! Et nous ne sommes encore qu’imparfaitement vivants. Bien souvent, nous vivons dans le seul but de ne pas mourir. Ce n’est pas cela vivre...

Mais vivre !

Et tenir la main du vieillard jusqu’à son dernier souffle ; sentir que ces minutes-là sont plus précieuses que la plus scientifique des immunités. Vivre et ne pas concéder le moindre compromis quand il s'agit de rester humains. Jusqu'au bout. Quoi qu’il en coûte… Vivre ! Et ne pas se plier aux menaces des violents. Savoir que la mort est toujours un risque mais qu’il y a plus grave que mourir : c’est de ne pas oser vivre. Vivre et ne pas avoir peur de risquer sa vie. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !

Et ne plus savoir compter, calculer, mesurer, comparer, produire ; mais apprendre à s’émerveiller, chanter, offrir, jouer, contempler. Donner plus d’importance à ce qui ne sert à rien : au jeu de l’enfant, au silence dans le vent du soir et aux fleurs qui ne savent même pas qu’elles sont belles. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !

Et accueillir notre fragilité comme une chance. En avoir fini avec l’angoisse de ne pas être tout, de ne pas pouvoir tout. Ne plus avoir à se prouver que l’on mérite de vivre. Ne plus avoir à mériter. Mais vivre simplement. Quoi qu’il en coûte…

Vivre !

Et ne plus regarder le temps qui passe comme l'horloge implacable qui m’attend ou le sablier qui dévide mes heures. Mais accueillir le temps comme un ami qui joue dans mon camp. Et qui me bonifie comme les années rendent bon le vieux vin. Vivre et ne plus avoir peur de vieillir, de se rider, de se courber et de faiblir. Quoi qu’il en coûte…

C’est cela vivre. C’est cette vie-là qu’il nous faut défendre, quoi qu’il en coûte. Quitte à en mourir... Mourir sans doute, mais mourir vivants !

Vivre et ne plus avoir peur de mourir.

Vivre et ne plus avoir peur de vivre. Enfin !"

« Qui cherchera à garder sa vie la perdra. Et qui la perdra, la trouvera » Luc 17,33

Pierre Alain Lejeune