le pardon

Le Pardon

Le Pardon

Je vous propose cette réflexion sur le pardon écrit par Diane Gagnon qui est très intéressant.

Tant qu’on refuse de pardonner, on garde volontairement un lien très fort avec celui ou celle qui, d’après nous, nous a fait du malle pardon

Le pardon est un acte de libération qui permet à la personne qui a été blessée de se détacher émotionnellement de l’auteur de la blessure. En pardonnant, on accepte ce qui s’est passé et on renonce à la colère et au ressentiment. Cela permet de se libérer de l’emprise de la douleur et de retrouver un sentiment de paix intérieure.

Tant que nous ne pardonnons pas aux autres, nous rétrécissons notre capacité à aimer vraiment. Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.

Tant que nous en voulons à l’autre, c’est à nous que nous faisons du mal. Pas à l’autre.

Pardonner ne signifie pas cautionner le geste que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire que nous oublions ce qui a été fait ; cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.

Non. Pardonner, cela signifie que je m’aime assez pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre par mon manque de pardon. Cela signifie que je choisis de ME libérer de ce qui entrave mon bonheur. Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé ne conditionnera plus mon présent pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.

Pardonner c’est voyager léger. C’est faire preuve de maturité. C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner. Si on écoute notre ego dans ces cas-là, nous signons un passeport pour le malheur pour le reste de notre vie. Car notre ego refuse de pardonner, puisqu’il est toujours dans le jugement. Peu importe l’ampleur de la faute, peu importe son occurrence, peu importe notre douleur initiale, si nous ne pardonnons pas, nous ne nous libérons pas.

Et nous restons coincés au moment où ces événements se sont produits, continuant de nous faire souffrir dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé, mais que nous maintenons actuel en alimentant notre rancune, en revivant inlassablement les mêmes événements, en les racontant, en nous identifiant à eux.

C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?

Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer de ce qui vous empêche d’être heureux ? Ou laisserez-vous votre rancune détruire le reste de votre vie ?

Évidemment, on ne doit pas rester dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ; nous sommes mieux de nous éloigner de tout ce qui est toxique pour nous ; on est plus sage si on évite les personnes qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau. On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !

Et pardonner ne signifie pas renouer avec celui ou celle qui nous a fait mal.

Quand on pardonne, pour de vrai, avec le cœur, on se libère du poids le plus lourd que nous puissions porter dans notre vie.

Prenez une roche pour chaque personne à qui vous refusez encore de pardonner, pour chaque événement. Traînez ces roches avec vous partout durant au moins 24 heures : quand vous mangez, quand vous dormez, quand vous vous brossez les dents, quand vous allez travailler, quand vous prenez votre bain, quand vous marchez, vous traînez toujours ces roches avec vous.

Au bout de la journée, vous serez épuisés de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.

Et bien c’est exactement ce qui se produit au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner, ce sont des roches que votre âme traîne continuellement, ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer, ce qui la rend lourde et l’épuise. Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ? Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ? Alors qu’avez-vous à pardonner ? À vous ? Aux autres ?

Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.

Vous voulez vivre libres et heureux ? Cela se résume en un seul mot : PARDONNEZ !

Si l’on refuse de pardonner, cela peut en effet maintenir un lien émotionnel avec la personne qui nous a fait du mal. On peut continuer à ressentir de la colère, de la tristesse ou de la frustration envers cette personne, ce qui peut affecter négativement notre bien-être émotionnel et notre relation avec elle.

Cependant, il est important de souligner que le pardon ne signifie pas nécessairement que l’on doit oublier ou justifier ce qui s’est passé. Le pardon peut se faire sans avoir besoin de renouer avec la personne ou d’oublier les actions qui ont été commises. Il s’agit plutôt d’un acte de guérison personnel qui permet de se libérer de la douleur émotionnelle associée à l’événement.

Comment réussir à pardonner ?

Le pardon est un processus personnel et différent pour chaque individu. Voici quelques étapes qui peuvent aider à cheminer vers le pardon :

Il est important de prendre le temps de reconnaître et d’accepter la douleur qui a été causée. Il est normal de ressentir de la colère, de la tristesse ou de la frustration.

Le pardon peut apporter des bienfaits pour la santé mentale et physique, comme réduire le stress, l’anxiété et la dépression. Prendre conscience de ces avantages peut motiver à poursuivre le processus de pardon.

Essayer de comprendre les raisons qui ont poussé l’autre à agir de cette manière peut aider à apaiser les sentiments de colère ou de ressentiment.

La compassion est un aspect clé du pardon. Il est important de se rappeler que tout le monde fait des erreurs et qu’il est normal de se sentir blessé. Il peut également être utile de pratiquer la compassion envers l’autre, en considérant qu’il ou elle a pu agir de manière inappropriée en raison de facteurs externes ou de circonstances difficiles.

Le pardon est une décision consciente et volontaire. Choisir de pardonner ne signifie pas nécessairement que l’on doit oublier ou justifier ce qui s’est passé. Cela signifie plutôt renoncer à la colère et au ressentiment, afin de pouvoir avancer.

Le pardon peut nécessiter de travailler sur le lâcher-prise, c’est-à-dire de relâcher le contrôle sur les émotions et de se détacher émotionnellement de l’événement.

Le processus de pardon peut prendre du temps et il est important d’être patient avec soi-même. Il peut être utile de chercher du soutien auprès de personnes de confiance, comme des amis ou un professionnel.

Vous pouvez me contacter Patricia au 06 71 18 42 62 ou hello@patriciapriat.fr

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